Avec un titre pareil, on est sûr d'être dans la ligne de "Vignoble en fête" de notre partenaire "plaimont" dont le soutien permet à la galerie Bleue d'acheter une oeuvre à chaque artiste.

Ce groupe musical est le fait de deux anciens élèves du collège. Je ne me rappelle pas de leurs talents musicaux durant les 4 années du collège, mais c'est pourtant là que s'est forgée cette amitié créative. Bravo. C'est un vrai plaisir de les voir revenir pour une soirée conviviale.

Leur originalité c'est de fusionner la tradition et la modernité, le gascon ( au lieu du sempiternel anglais...) la chanson patrimoniale, les préoccupations de nos campagnes, les problèmes actuels, avec la musique "hurlante" comme le "métal". A coup sûr, une soirée qui va décoiffer et ne laissera aucun auditeur indifférent.

Faites le savoir autour de vous, amenez des amis. C'est gratuit !

Il y avait un peu moins de monde que d'habitude. Toutes les chaises n'étaient pas occupées, mais des personnes sont venues dès 17h et n'ont pas assisté à la rencontre avec l'artiste. D'autres aussi arrivent après cet échange, ce qui fait qu'on peut dire qu'une centaine de regardeurs ont fréquenté le vernissage.

Bamba était content. Content de sa rencontre avec les élèves, lui qui n'est pas pas habitué à cet exercice de conversation heure après heure avec des jeunes, et malgré les mêmes qustions qui reviennent inévitablement d'une classe à l'autre.

Très content aussi de son séjour gersois : il est l'un des rares artistes qui a bénéficié de 4 jours de ciel bleu avec des Pyrénées à ses pieds tellement l'atmosphère était limpide, ainsi que d'un emploi du temps qui lui a libéré le vendredi après-midi. Du coup, avec Nicole son épouse ils sont allés à Eauze, Flaran, Condom, Lectoure. Les collines qui jouent à saute mouton au coucher du soleil les ont ravis, eux qui se lamentent sur les lignes droites sans horizon de la Sologne hivernale.

Ce samedi-là, le public a été accueilli par une belle bordée de parapluies plantés le long de l'entrée du collège. C'était le travail des 6èmes dirigés par leur professeur d'arts plastiques qui a "pris son pied" dans l'exploitation de cette exposition. A l'étage, un "installation" a attiré l'oeil. Les élèves ont passé du temps à en organisé la mise en espace. Tous les travaux plastiques ont suscité la curiosité et l'intérêt. Pour le néophyte, regarder l'exposition elle-même, puis les travaux plastiques des élèves, puis les écrits littéraires, forme un tout d'une grande richesse et propose une diversité d'approche. Même les maths ont été de la fête, puisque Bambagioni organise ses toiles "figuratives" selon le procédé de la répétition qui a donné l'idée des pavages aux enseignantes. La musique aurait pu en faire les frais avec la musique répétitive qu'écoute l'artiste et dont il tire rythmes et variations.

L'exposition se terminera le 29 mars au soir après une ouverture exceptionnelle de 2 jours pour "vignoble en fête"

Le reconnaîtrez-vous?

C'est le mec ébouriffé qui nous avait mis le collège en bleu! C'est Couffinou qui nous avait donné l'idée de ce fabuleux envol de ballons dont l'un d'eux a traversé les Pyrénées pour aller se poser au parc d'attraction sur la Costa Brava. C'est Claude Couffin et son ami Marco qui reviennent chaque année faire le confit chez Jacques et qui n'oublient de venir manger "un grain" et boire un" petit" coup pour notre plus grand plaisir!

A 17h 45, une petite "foule" a envahi la Galerie Bleue. Tout de suite c'est la couleur qui a attiré les regards. En effet, accueilli par un rouge éclatant dès l'entrée, on se délecte de couleurs plus douces. A l'unanimité, la palette chromatique est fortement appréciée. Si on s'interroge devant "mariage" les duos abstraction-figuration, on comprend vite le propos du peintre dès que l'on sait qu'il actualise un principe de Piero della Francesca (Quatrocento)avec les moyens techniques d'aujourd'hui et sa propre recherche. Il expliquera lui même tout cela le jour du vernissage le 7 Mars.

Nous avons poursuivi la présentation par le visionnage d'un court film qui le montre en train de peindre et sa voix off qui explique sa démarche. En fond sonore, la musique sérielle qu'il écoute.

Nous avons terminé ce moment (merci pour..)par la galette des rois qui nous a donné deux rois et deux reines et....quelques adhésions!!! Nous sommes à 149...allez, encore un effort, il faut au moins arriver au même nombre qu'en 14!

Et comme chaque année, nous avons invité le personnel du collège avec lequel nous entretenons des liens très amicaux, pour partager la galette et boire un petit coup. Nous avons gagné un roi et une reine souriants et chaleureux!

C'est le titre que j'ai proposé à Daniel. Il l'a accepté. Je dois me justifier : utilisant de la peinture industrielle, celle qui nous sert à peindre notre cuisine...je trouve qu'il a une façon de l'apprivoiser impressionnante! Ce sont de beaux glacis qui laissent affleurer les dessous , et créent des nuances sensibles . On voit la douceur de la main qui tient la brosse et les mouvements lents et appliqués du bras surtout dans les oeuvres purement abstraites. Les autres, ou se répète le motif de la fleur, il y a davantage d'épaisseur, sans doute à cause de la technique du pochoir.

Pour en savoir plus, rendez-vous à la galerie bleue jeudi 22 janvier à 17h45 pour la présentation de l'expo.

Notez d'ores et déjà la nocturne du 30 janvier avec la guitare de Raphaël GUICHARD.