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20 novembre 2013 3 20 /11 /novembre /2013 17:35




Ce fut une belle soirée ! Un public nombreux et « tout ouïe, toute oreille »s’est installé au CDI du collège pour converser avec l’artiste . Car il s’agit bien d’une conversation, d’un échange chaleureux que Jean –Gilles qualifie de « donnant-donnant » . « Je suis une éponge, je me nourris de vous et cette rencontre va me nourrir » Il en fut de même avec les élèves du collège et ceux de la SEGPA de Nogaro qu’il a trouvés très sensibles et ouverts, disponibles et libres.
Badaire a dû s’expliquer sur ses bouquets de fleurs qui ne sont pas de « vrais » bouquets ! Ses fleurs sont plus proches de la poubelle que de la table ! Elles sont là, dépérissantes, dégoulinantes et épaisses, comme une chair en décomposition. Ca ne tient même pas sur un support, ça vole dans l’espace. Assurément ce ne sont pas les bouquets du XVIIème , ni ceux du XIX ème. !
« C’est triste » ! C’est un jugement qui est revenu souvent, autant chez les enfants que chez les adultes. « Bingo ! » a dit Badaire, c’est ce que je veux que l’on éprouve ». Mais il préfère le terme « grave » et ses bouquets, il les veut hors du commun, ce sont les siens, il parle de « somptuosité ». Il viennent du tréfonds de lui-même, comme une impérieuse nécessité. Sa peinture est de l’ordre de l’urgence, de l’expulsion. Il lui faut à un certain moment jeter sur la toile tout ce qu’il a amassé en lui d’images, de sensations, et se délivrer de ce fardeau intérieur qui lui pèse. On comprend alors que la question du temps de l’éxécution est bref, que la facture est violente, que le geste prime. Tout ce qui l’a précédé a mijoté à petit feu au fond de lui-même ! Il a expliqué aux enfants que c’était comme une maternité : neuf mois pour « fabriquer » un bébé au bout desquels il lui faut venir au jour. Belle image qui permet de mieux comprendre les ressorts de sa peinture. Difficile de faire ressentir à qui ne crée pas, le fait que le peintre se « met en danger » dans chaque oeuvre car c’est l’équilibre de son mental , de son corps, qui est en jeu.
Et l’inspiration ????C’est désolant d’apprendre qu’elle n’existe pas, que c’est le travail au quotidien qui fait oeuvre. Que la peinture n’est pas une distraction pour passer agréablement le temps et décorer les murs...L’inspiration c’est la nourriture sensible, intellectuelle, morale, qui emplit chaque jour et chaque nuit. Elle est faite de valeur, de sueur, de maladresses, de découragement, de persévérance, d’ambition et quand des yeux curieux sont là, elle est réconfortée e donne l’énergie de poursuivre la quête.

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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 23:02

Dans le catalogue de l’exposition qui a eu lieu à Chambord en 2011, des écrivains et poètes parlent de la peinture de Badaire. Textes éloquents à plus d’un titre, qui permettent de mieux comprendre le processus à l’oeuvre lorsqu’on regarde un tableau.

J’ai retenu le texte de Bernard Noel dont voici quelques passages :

« Vous feuilletez des images et comme il s’agit de reproductions de tableaux,vous désirez que leur espace se mêle à celui de vos yeux. Vous repoussez les mots qui veulent nommer leur contenu. Vous sentez la menace du glissement, qui, toujours substitue les mots aux images. Vous rêvez du regard pur : celui qui contemplerait les choses telles qu’en elles-mêmes dans le seul plaisir de leur découverte »

En effet, il n’est pas facile de faire abstraction de ce que l’on sait..Ainsi, devant une peinture abstraite, n’a-t-on pas la tentation de dire « j’y vois..on dirait... » comme on le fait devant un ciel dont les gros nuages adoptent des formes qui « évoquent » .V ite il faut nommer...C’est une façon de se rassurer, de se dire qu’on n’est pas idiot puisque on re-connaît. Pourtant parfois, cela vous fiche le tableau en l’air, parce que vous ne pouvez plus effacer cette image qui se substitue à toute autre et vous empêche de rêver, de vous laisser aller vers un ailleurs. Mais parfois aussi, se laisser guider par la vision d’une autre personne , enrichit votre propre regard et vous autorise un autre voyage. Cette vision devient une ouverture , un chemin qu’on n’aurait pas eu l’idée d’emprunter seul.

C’est bien ce qui se passe quand on présente l’exposition à un groupe et que la parole circule. Les approches différentes, les regards particuliers multiplient les possibles interprétations et ouvrent des territoires sensibles qu’on n’avait pas soupçonnés. Parfois aussi, ça vous énerve car votre sensibilité est outragée, vous avez du mal a accepter que l’on écorche ce que vous appréciez malgré tout ce que vous déployez comme arguments pour convaincre.

Car voilà le problème : de quelle sorte d’arguments dispose-t-on pour faire apprécier une peinture ? Certainement pas « c’est bien « ... » « c’est cool... » « c’est trop beau.. » « j’aime.. » CAR cela ne résout pas la question du POURQUOI ???

Devant les Bouquets de Badaire, je ne peux pas me réfugier dans les bouquets hollandais, ni dans les bouquets de van Gogh. Ils empruntent à la forme, mais pas à l’imitation. Ils sont dans un espace à 2 dimensions ; ils outragent la perspective ; à la couleur, se substituent des valeurs de gris , de noirs, de bruns ; la peinture se fait matière et le geste prédomine . Plus que la réalité d’un bouquet de fleurs, c’est le peintre qui est là dans le tableau, et ce qu’il peint nous renvoie à ce qu’il est, à son intériorité. Et comme on ne la connaît pas, il reste à la supposer à partir des émotions que sa façon de peindre suscite en nous. C’est cette manière d’aborder le tableau qui est aidante et qui façonne l’acuité du regard, réveille la sensibilité.

.....Libre à vous de ne pas être convaincu!.....

On se "BADAIRISE"On se "BADAIRISE"
On se "BADAIRISE"On se "BADAIRISE"On se "BADAIRISE"
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14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 08:59

Quelle belle soirée, quel beau moment ! Nous étions une soixantaine à accueillir Anne-Marie CASTAGNER, arrivée de Biscarosse pour passer une heure avec nous.

Installée très rapidement au premier étage de la galerie, le public s’st distribué devant elle en 3 zones afin de bien la comtempler dans ses gestes, et ses paroles.   Les lieux ne se prêtent pas particulièrement à un regroupement conventionnel autour du musicien , mais justement, nous jouons de la proximité pour bien faire la différence avec le « concert »

Nous avons pu   toucher les 2 harpes, celtique et classique, comparer, bien voir les différences de matériau, d’organisation des cordes, de fonctionnement.. A-M CASTAGNER avait préparé sa prestation pédagogique avec beaucoup de soin et de précision, alternant l’histoire des instruments avec des pièces choisies dans les différentes époques. Nous avons retenu  que  le renouveau de la harpe celtique datait des années 70 grâce au père d’Alan Steevel, que les améliorations de la harpe classique tenaient à la compétition  entre les fabricants de piano Erard et Pleyel.  Et surtout, nous avons  découvert les 7 pédales de la harpe classique qui multiplie par 3 le nombre de notes grâce à leurs positions . Ce sont donc les deux mains et les deux pieds qui sont à l’oeuvre lorsque la harpiste gratte la corde avec grâce et élégance.

 

Pas de parents, pas d’élèves à une telle soirée pourtant gratuite ! C’est bien le signe que la culture n’est pas un plat très comestible même quand on n’a pas à le payer ! Dommage,...mais les personnes présentes  ont su apprécier  à sa  juste valeur  ce petit moment savoureux !

SOIREE HARPE du 11 octobreSOIREE HARPE du 11 octobre
SOIREE HARPE du 11 octobreSOIREE HARPE du 11 octobreSOIREE HARPE du 11 octobre
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29 septembre 2013 7 29 /09 /septembre /2013 18:00

C'est celle de Marc GIAI-MINIET.

Marc devant les oeuvres de BadaireIl a été le 3ème peintre de la Galerie bleue après Anne Pourny et Ben Ami Koller. Tout le monde se souvient de ses boites qui ont vraiment marqué les esprits  et de ses peintures avec des personnages bizarres, fac-similés de nous-mêmes dans un monde d'après Farenheit...

Marc a actuellement des oeuvres exposées au Carmel à Tarbes où il a été invité par Bruno Schmeltz, peintre hyper-réaliste de la région de Tarbes. en compagnie d'autres artistes.(du 23 septembre au 2 novembre ; du lundi au samedi de 14h à 18h sauf jours fériés).

devant le journal de BadaireIl ne voulait pas être si près de Riscle sans passer revoir les lieux qu'il avait honorés en 2000. Donc pélerinage sympathique ce samedi après-midi, retour sur les expos passées. Nous avons passé une à une toutes les affiches, regardé l'album photo, évoqué la visite du recteur de l'époque Monsieur de Gaudemar, la présence de l'Inspectrice le jour du vernissage, la rencontre avec le public...et... sa gastro qui l'avait empêché de goûter au bon vin de nos collines. En revanche il se rappelait une curiosité gersoise : les demoiselles... celles qui vont  dans l'assiette!

Donc agréables retrouvailles autour d'un magret et des légumes du jardin!

 

Giai-Miniet regarde l'album photo Marc découvre Badaire
   
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27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 21:30


 
Depuis lundi soir l'exposition est en place. 

 

badaire2 4734 15x11Nous sommes arrivés chez Jean-Gilles en début d'après-midi, vendredi 20 sept. Tout de suite , nous avons choisi les oeuvres à emporter. De toutes les sujets qu'il peint nous avons retenu "les bouquets", "les folles", deux "mariées"(les autres sont vendues) deux natures mortes, et une suite de vingt pages de son journal qui occupent le premier étage. Excellente soirée passée en compagnie de J-Gilles et Cécile sa compagne, très bonne nuit au milieu des livres-il y en a tellement qu'on ne sait lequel prendre avant de s'endormir- et départ samedi matin vers Neuilly en Sancerre pour découvrir l'atelier de Daniel Chompré qui sera le prochain exposant.
badaire2 4731 15x11Du coup nous traversons la Sologne, des routes toute droites, toute plates, des forêts à droite, à gauche, claires, sans nul doute pleines de champignons! Pour un peu, on s'arrêterait. On est seuls, pas de circulation, pas d'horizon, pas de ciel, à force c'est rasoir. Nous apercevons malgré tout , un cavalier costumé avec une meute de chiens. La chasse est ouverte, attention les plombs , ou le gibier! Mais la forêt est bordée d'un haut grillage! 
On fait halte à Nançay pour découvrir une splendide Galerie d'Art, monument historique entièrement restauré par ses propriétaires. On découvre un expo Badaire à la GB.1 15x10lieu fabuleux, un écrin pour les oeuvres parmi lesquelles celles d'Eve Luquet que nous avons appréciées à Riscle. C'est la galerie Capazza qui présente aussi Badaire entre autre. Nous arrivons chez Chompré vers les 14h. Il a acheté une école communale  dont il a fait son lieu de vie au milieu des arbres et son atelier.. (Les photos seront pour plus tard.) Il tient à nous amener chez des copains peintres, qui eux, sont installés dans une ancienne tannerie. Mari et femme occupent chacun un bâtiment presque aussi grand que la Halle de Riscle! Tout est ordonné, en salles de travail, d'exposition, de salons...un lieu qui permet de dire "les veinards!" N'empêche, l'hiver est rude par là, et on remarque des les élèves découvrent l'expositionpoêles inhabituels faits d'un bidon  avec tuyau, porte sophistiquée etc...inventés par les potiers du coin car ils y sont nombreux.(plus tard les photos).

Nous quittons cette région à dix huit heures en nous étonnant de ne pas avoir vu de vignes. Elles sont plus loin. On  prend la direction de Vierzon pour gagner l'autoroute et bzz..en route pour le Gers. Après deux arrêts-pipi nous arrivons à Marrigue à une heure du matin, contents de retrouver notre lit! Nous avons fait de belles rencontres, avons beaucoup parlé, et beaucoup appris. 

 L'expo surprend, LES OEUVRES SONT FORTES, derrière les images se cache une personnalité riche et attachante. 

Allez,  cet automne,

 

ON SE BADAIRISE!

expo Badaire à la GB. 15x10 badaire2 4750 15x11
   


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10 septembre 2013 2 10 /09 /septembre /2013 18:06

 

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Donc, Badaire !

La visite de son atelier.

   
badaire 4144 15x11 Très vite, on s'est habitué à son bric à brac dans lequel il fait son nid. On comprend qu'il peint vite à voir les dessins qui sèchent sur le fil tendu le long de l'atelier. On comprend aussi que la nudité du lieu ne serait pas propice à la création. papier, pinceaux, couleurs se font de la place sur les tables garnies. Un à un, Jean-Gilles montre ses dessins. Il a horreur de la page vierge, aussitôt elle est maculée d'un fond terre ou noir ou gris ou brun, parfois clair, duquel jaillira la figure : pot, fleur, animal, tête de mort..
   
DSC3838 15x10 180 Tous les sujets sont bons, car très vite ils perdent leur statut d'objet pour devenir PEINTURE. Alors, fond , forme s'épousent, couleur et matière se marient, dans une gestuelle lyrique qui projette des étincelles de lumière. La peinture de Badaire  sort plutôt de la grotte que du potager,  de  la terre aride plutôt que de la terre engraissée. Elle crisse et frissonne, écarquille les yeux, et sécrète du silence. Le regardeur ne sera pas déçu !
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30 août 2013 5 30 /08 /août /2013 22:18

 

Voici le moment exaltant de la prochaine expo. C'est qui? C'est Quoi?

C'est prévu depuis longtemps, mais on n'en a pas soufflé mot.

badaire 4140 15x11

 

Comment trouve-t-on les artistes?Comment les choisit-on? C'est selon...Celui-ci est un cadeau de Noël, découvert dans un bouquin que j'ai offert à Alain. Ses oeuvres nous beaucoup intéressés et on s'est dit qu'à la galerie bleue "ça le ferait!" comme disent les djeun's! Une certaine figuration exprimée de manière très personnelle, avec de la gestualité, de la matière, une grande retenue dans la couleur et des sujets inattendus traités avec une grande liberté.Une peinture vigoureuse, qui a la pèche et qui vous prend aux tripes.

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J'ai cherché l'adresse de ce Monsieur, trouvé son numéro de téléphone...J'ai appelé...Tout de suite on s'est compris! Il a regardé le site et m'a dit: "une expo chez vous ça m'intéresse!" Aussi simple que ça!

 Puis il a fallu connaître le travail de près, et l'homme. En allant chercher l'expo C. Karoutzos à Issoire, nous avons fait un crochet pour faire la connaissance de JEAN GILLES BADAIRE.Ces visites d'atelier sont un pur plaisir. On débarque dans un univers intime et unique. Sur 46 artistes exposés, il n'y a pas deux ateliers semblables, chacun reflète une personnalité forte et originale.
On entre dans la cour, présentations, entrez, des chats (8), autant d'écuelles (je sais ce que veut dire mettre les pieds dans le plat!) et des livres, des livres, des rayonnages de livres du sol au plafond, dans une pièce, et dans une autre, et des dessins , des objets, chacun son histoire..une caverne d'Alibaba. Et un bonhomme souriant, chaleureux, communicatif..  

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 "Venez à l'atelier", bien sur, on est là pour ça! Et là, le choc! C'est sombre, c'est plein, des peintures au sol, au mur, pendues sur des fils (pinces à linge!) et des pots de peinture, et des pinceaux, et du noir, et de la matière..."Des gamins sont venus hier, ils n'avaient jamais patouillé la peinture. Ca leur a plu, et j'aime ça!" J'ai pensé à l'atelier de Francis Bacon (vu en photo!) On a compris qu'on était devant un fou de peinture et de littérature. Une mine d'or, un trésor! 

Hé bien, ce Monsieur est le prochain exposant de la Galerie Bleue.C'est l'artiste que vous rencontrerez lors du vernissage et dont vous pourrez voir les oeuvres accrochées dès la dernière semaine de septembre. Quelle chance! Pour l'instant, motus...les photos chuchotent...je me tais!

A la prochaine !

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3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 21:38

Samedi 1er juin dans le cadre du Mai  du Livre à Tarbes avait lieu une rencontre littéraire avec Charles JULIET, rencontre brillamment animée par René Trusses, président de la Ligue de l'Enseignement 65.

  Un homme en retrait, parlant à voix presque basse, d'un ton plutôt monocorde, mais dont on ressent  toute la sensibilité à fleur de peau, à fleur de mot et qui vous fait frissonner.

Séparé de sa mère à l'age de 1 mois, il est placé dans une famille d'accueil qui le chérira et à 10 ans partira chez les enfants de troupe. Il y restera jusqu'à 20 ans et à 23 ans décidera d'être écrivain. C'est à partir de cette vie qu'il écrira ses romans, ses poèmes, son journal..etc

Pourquoi écrire?( je transcris mes notes)

"désir profond de se connaître - se libérer de ses entraves - aller dans l'inconnu de soi-même -  c'est   chercher dans une grande confusion -  se centrer - c'est une aventure dont on ne sait pas où elle vous mène"

Les difficultés pour écrire viennent de l'enfance. séparation d'avec la mère. Ne découvre l'existence de sa mère biologique qu'à l'âge de 9 ans. Ne savait rien d'elle à l'adolescence.

Il a éprouvé le besoin de lui écrire bien que la sachant morte; "Le texte a commencé à s'écrire" dit-il il s'est imposé à la 2ème personne.Puis il s'est adressé à sa 2ème mère, celle qui l'a élevé avec ses 4 autres enfants. Un famille paysanne pleine d'amour. Tout ceci est à découvrir dans "LAMBEAUX"

"Ecrire c'est se livrer et se délivrer- s'exposer, se mettre à nu-si on ne livre rien de soi ue peut-on livrer aux autres?"

Vous choisissez d'être la matière de vos livres :

"c'est le besoin de se clarifier - à travers la connaissance de moi-même" "c'est la connaissance des autres que je recherche"

 "ETRE ECRIVAIN C'EST TENTER DE REJOINDRE LE SOCLE COMMUN,

REJOINDRE L'AUTRE,L'AIDER A SE CONNAÎTRE"

"UN BON TEXTE NOUS DONNE CE QUE NOUS POSSEDONS

MAIS QUE NOUS NE SAVIONS PAS POSSEDER"

"écrire un journal c'est se tenir à distance de soi, c'est respecter une certaine neutralité en l'enrobant dans une expression qui a de la couleur et de la chair" "c'est une surveillance de tous les instants, une contrainte subie"

Ainsi:"chaque texte est recopié deux ou trois fois à cause des ratures" mais aussi"arriver à ne plus bouger une virgule,être attentif au rrythme, aux sonorités, aux virgules,aux enchainements"

"LA GRANDE AFFAIRE C'EST D'ARRIVER A AVOIR UNE PENSEE LIBRE"

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2 juin 2013 7 02 /06 /juin /2013 15:22

A l'entrée de la Galerie Bleue les personnalités.Ce mardi 28 mai, le Recteur de l'Académie de Toulouse, accompagné de Monsieur le Préfet du Gers sont venus visiter la Galerie.

Après avoir signé un protocole en faveur  de l'enseignement rural à ST GERME, Guy DARRIEUX maire et conseiller général  de RISCLE les a invité à connaître la galerie que tous les recteurs et préfets précédents n'avaient pas manqué de visiter. Pour nous, présentation de la collection Galerie-Bleue-Plaimontc'était un plaisir et un honneur de recevoir ces personnalités, une forme de reconnaissance mais que la presse locale a "omis" de mentionner dans ses reportages. Qu'importe, le blog fait office de "gazette" bien qu'on ne soit pas sûr du nombre de lecteurs, vu qu'aucun ne se manifeste!

Les photos rendront compte de ce moment au cours duquel j'ai relaté l'histoire de la Galerie, sa philosophie, présentation du travail d'écriture à propos des exposson travail, ses partenariats avec le collège Val d'Adour et Plaimont, sans oublier de valoriser tout le travail pédagogique réalisé par les professeurs du collège et le soutien indéfectible de M. St Mézard, principal du Collège et de la municipalité.

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2 juin 2013 7 02 /06 /juin /2013 14:35

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Lors du vernissage, Christian Karoutzos s'est adressé au public  à l'issue de sa rencontre avec lui .  

Voici ce texte :

""Mesdames, Messieurs,

Puisque vous me donnez l'occasion de parler, je ne voudrais pas me taire sans avoir dit quelques mots sur l'intérêt que je porte aux Arts et Lettres et plus particulièrement aux Arts Plastiques.

Les besoins des artistes n'ont jamais été aussi cruciaux. Il y a quelques mois, lorsque je discutais certaines réductions qui portaient sur le budget de la culture, je disais que ces réductions pouvaient être néfastes, qu'elles pouvaient entraîner bien des détresses, qu'elles pouvaient amener même des catastrophes. On trouva qu'il y avait quelques exaspérations dans mes propos.

Eh bien, Mesdames et Messieurs, c'est ici de le dire, qu'il y a des créateurs et des artistes qui sont dans l'incapacité de créer et il m'est impossible de ne pas penser en ce moment à ce rare et grand artiste qui est devenu SDF, qui s'est clochardisé, par pudeur je tairai son nom. Oui, j'insiste ceci mérite votre attention. Ce grand artiste, je le dis avec une amère et profonde amertume, a trouvé plus facile de renoncer à l'âge de 72 ans plutôt que de continuer à lutter dans l'incompréhension totale. Et bien que ce soit un grave et douloureux enseignement, je le dépose dans vos consciences et vous vous souviendrez que des réductions de crédits fatales peuvent, pour faire gagner quelques euros au trésor public, faire perdre à la France, de grands esprits, de grands créateurs.

L'époque où nous sommes est une époque riche et féconde, ce ne sont pas les intelligences qui manquent, ce ne sont pas les talents, ce ne sont pas les aptitudes, c'est l'encouragement enthousiaste d'une grande société. L'exigence voudrait que cette société soit impérieuse, alliant l'énergie de la mise à jour de sa pensée et de sa présence au monde.

Dieu merci! Il reste des initiatives comme celles de la commune de Riscle, mise au jour et véhiculée par A. et A. A...Ils s'emploient à relever l'esprit de l'homme, le tourner vers la conscience, vers le beau, le juste, le vrai, vers le désintéressement et le grand. Merci à vous deux pour ce que vous faites. Votre apport culturel donne du sens à notre vie et incite l'homme à s'élever.

Merci à vous tous, votre présence nous ravit et nous encourage à poursuivre.... Merci à vous"

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Blog De La Galerie Bleue

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